"A mon grand père "PETIT PIERRE " mort à 20 ans en 1916
Sans connaître "Pierrot" son fils: Mon Père" M J.
Quelques mots de Claire,
C'est en voyant une émission - " Un jour un destin" sur TV2.
Emission qui relatait la rencontre de deux fils de "poilus"
Documentaire qui m'a beaucoup émue, qui m'a rappelé
l'odyssée de mon grand père: "Petit Pierre"
Le bien nommé pour sa taille 148cm!
En 1967 je suis allée à Verdun, toujours en hommage a cet homme.
Dans les bois, des trous monstrueux m'ont donnés la chair de poule.
Et cette tranchée vers, ou dans le "Mémorial"
Je ne me souviens plus? Mais ce dont je me souviens,
C'est une rangée de baïonnettes, sortant de la terre,
Pointées vers le ciel... Laissant imaginer le courage de ces jeunes hommes, enterrés à la hâte, dans ces tranchées, ultimes tombeaux...
DEBOUTS
Le livre cité dans le titre éponyme: Au nom des pères"
Est la rencontre de deux hommes: "français" "allemand"
Dont je vous joins ici quelques images.
11 novembre 1918
Vrigne Meuse, la bataille de trop...
-Extraits du livre: Le Vagabond de la grande guerre d'Alain Faveau
"Ce fut la dernière bataille et la bataille de trop....
..... Au matin du 11 novembre 1918, dans les heures qui précédèrent l'armistice, des soldats français furent tués dans un combat inutile....
….. Le général Fauveau a entrepris de faire toute la lumière sur cet épisode, non seulement oublié, mais volontairement caché par l'administration militaire durant de longues années. Il le fait sans polémique, dans l'admiration d'un grand-père contraint d'obéir à des ordres insensés et avec le souci de rétablir les faits. Il rend ainsi un dernier hommage à ces morts du 415ème régiment d'infanterie, en particulier au dernier soldat tombé, un quart d'heure avant que les armes ne se taisent,
Un certain Augustin Trébuchon.
...Pour le demi-millier d'hommes coincés sur la rive nord de la Meuse, enterrés dans leur trous par un temps humide et glacial...
La journée du lundi 11 novembre s'annonce mal.
« Vers 6 heures 30, raconte Charles de Menditte, circule le bruit de l'armistice.
A 8 heures 30, l'avis est officiel. Pendant ce temps, on continue à tirer sur le front du régiment et les obus allemands tombent sur Dom-le-Mesnil ».
Le message du maréchal Ferdinand Foch, commandant des troupes alliées, a été diffusé le matin à 5h15. Il stipule que « les hostilités sont arrêtées sur tout le front à partir du 11 novembre, 11 heures (heure française)
A Vrigne Meuse, il n'est pas 11 heures et les combats se poursuivent.
« 10 heures 45: les obus tombent encore.
" 10 heures 57 : la mitrailleuse tire encore.
Note scrupuleusement le chef de bataillon de Menditte.
Augustin Trébuchon
A " Trébuché " pour toujours...
Vers 10 heures 50, le soldat de première classe Augustin
Trébuchon, estafette de la 9ème compagnie, est tué d'une balle dans la tête, alors qu'il portait un message à son capitaine. Trébuchon est le dernier poilu tué sur le front occidental....
- Il faut aller consulter sa fiche individuelle sur le site officiel:
« Mémoire des hommes » où tous les morts pour la France sont recensés.
On y apprend qu'il est mort le 10 novembre. C'est également le cas sur sa fiche d'état-civil à la mairie de Malzieu-Forain en Lozère.
La date est fausse. Volontairement.
Car les autorités militaires ont choisi d'effacer des mémoires les derniers combats du 11 novembre au matin. « Comme si cela n'avait pas eu lieu »
Constate le Général Fauveau…. (Extraits du livre)
…..On se souvient aussi du soldat Delalucque, qui eu l'honneur de sonner au clairon le cessez-le-feu de la dernière bataille. Et pourtant, lui aussi a été oublié.... Pas les derniers morts, car des milliers d'hommes mourront encore des suites de leurs blessures. Sans oublier le malheurs des "gueules cassées "
Qui a décidé ? …. Qu’il n’était tout simplement pas possible de mourir pour la France le jour de l’armistice.... QUI ? (Extrait du livre)
Images extraites d'une bande dessinée de la "drôle de la guerre"
ET , peut-être, je dis bien "peut-être"
Un dernier regard de Petit- Pierre, sur Camille,
"Camille" ma douce et bien aimée" grand-mère.
Pierrot, mon père orphelin, fût élevé par un beau-père.
Et comme souvent, dénommé "le fils de l'autre"
Une prédilection. Cette "phrase assassine"
Qui devait m'être attribuée et me suivre longtemps,
Pour d'autres raisons.
...... MAIS ! Pour finir avec un certain sourire...
" Eh bé ! Il y a donc fallut 2 guerres: 14/18 - 39/40
Mon père: 1915... et ma mère, conçue à Verdun en 1916.
En effet : " Joséphine" mère de maman, ainsi qu'une amie, toute deux a peines âgées de 18 printemps et follement amoureuses...
Sont allées au front à la recherche de "leur homme"
Et revenues toutes deux enceintes!! Cela ne s'invente pas!
C' est la cause, ou grâce à ces deux guerres...
Que vous eûtes le l'honneur,
Que dis-je... le bonheur de me rencontrer,
Ce 11/11/2010 Ha! Ha! MJ.
Bla bla bla bla....