Ce qui me fait penser, à moi Claire,
que je dois être une "ruminante"
Mais ne vous méprenez pas... les mauvais souvenirs je les regarde de loin, d'une manière détaché: ILS ne me font plus jamais souffrir, du reste ces souffrances seraient inutiles. Mais les bons, les joyeux, les tendres, les sensuels... font partie de ceux que je remâche et remâche sans cesse... Pour ne pas rien oublier.
Et c'est sur ce tournant, dernières années de ma vie, que l'envie m'en a prit de les écrire, et de les distiller. Facile, j'ai toujours écrit, pris des notes...
Mon toc à moi. Non pas pour en faire "un livre" et surtout pas pour en recueillir des "flats flats-flatteries" (Quoique cela me fasse bien plaisir)
Simplement voir et revoir le film.
Hélas, n'ayant ni style, ni sens de la syntaxe, et de plus rebelle à l'orthographe: Cette "science imposée". C'est donc simplement que je m'exprime, mais avec la "prétention" de laisser ces quelques "bouts de vie, de vécus" à ma famille.
Peut-être en lirons-t-ils quelques pages.... Un jour de pluie.
Et tant mieux si quelques lecteurs s'attardent dans ce blog plein de souvenirs, joyeux drôles, romantiques, douloureux et coléreux parfois.
Comme disait la grand mère " Il en restera toujours quelque chose"
Vous est-il arrivé cette constatation: En réunion, on "papote"de tout et rien.
Fêtes et repas familiaux, on s'amuse et c'est très bien. Mais...
- "On ne se dit pas tout" : Il faut le savoir ça!
- "On" s'étale sur les faits divers, sur la presse people, la montée des prix, sur une recette de cuisine, nos prises ou pertes de poids, et j'en passe...
-" Je pense que, Je voudrais bien que, J'ai pu voir que, NADA ! Pas un mot.
D'abord parce que tout le monde ou presque s'en tape: Et vous n'avez le droit que "d'écouter" point barre ! A chacun sa mère ou sa merde...
Ce manque de partage, et d'écoute, nous étouffes et surtout nous "fermes".
Oui, c'est vrai, nous sommes une famille unie, ce qui n'est déjà pas si mal.
On n' est pas malheureux... Mais, pas totalement heureux.
Et puis il y a "la morale"... La morale est toujours la morale des autres (L.Ferré)
Et si vous n'êtes pas tout à fait dans la norme, (la leur) alors vous êtes "coupable" -Au départ: "Coupable de ne pas être l'enfant désirée, Plus tard, la mère idéale, celle qui vous lis des contes le soir. Vous regarde, admirative à cette fête de l'école.Vous aide pour vos devoirs, prépare un mariage magnifique, et j'en passe.
Etre une fille, être une mère, puis une grand- mère: Mais a son rythme, avec ces armes à soit, celles là même que SA vie lui aura donné. C'est difficile...
Heureusement, avec un peu de chance nous avons quelques vrais amis.
Ceux là qui vous reconnaissent et vous écoutent, et vous parlent.
Parce que comme-vous, Quelques fois ils sont seuls...
Alors il se passe quelque chose de magique.
Vous êtes deux, puis trois, puis dix, puis cent.
Pour finir: En ces temps nouveaux, tenir "un blog", plagia du "journal intime"
nous délivre de cet enfermement.
Comme une renaissance où chaque erreur a son excuse...
Chaque victoire son aura. M J (Reflexions 1997/2012)
"On n’écrit jamais que pour un miroir possible, pour se regarder d’abord,
et puis partir dans des yeux lecteurs dont on ignore à jamais les capacités de rapt
- "Quel meilleur travesti que le fait littéraire, toujours à la merci du songe,
de la folie, du vrai, de l’incroyable ». Léo Ferré