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Tout au fond du "jardin de Claire" se dresse une  ruine. 

Depuis des années Claire rêve devant ces ruines.

      Ainsi est né ... LE PAN DE MUR

Un escalier y a laissé sa trace. Des vestiges de  papiers pendent.

Çà et là, une chambre,  nid d'enfant,  salon,

Trace d’une cheminée Traces d'une vie... .

 Claire se pose et  vous  raconte "ses souvenirs" 

 

/ / /

Puisque le temps est à la pluie, aux vents, aux grandes marées... Poétisont.

Sur les chemins de Claire il y eu de belles rencontres qu’elle nomme « jardins en fleurs »  Hélas quelques fois des chemins tortueux, voir boueux.                                      De ces chemins d’où l’on revient déçue, un peu « salie » … Mais c’est en se trompant que l’on apprend. Claire gardera son humour qui lui fera dire plus tard

 - « Je n’ai jamais rencontré de fées, mais bien connu les nains ! »

RENCONTRE

Les gens comme toi, dérangent les gens comme moi

Les gens comme moi, consolent les gens comme toi

Pour un peu de tendresse et on voudrait rêver

Mais jamais de caresses, du moins pas des vraies

De celles qui viennent au petit jour

Petits baisers, petits gestes… quand on s’aime d’amour

Aussi pour des gens comme moi, il est bien tard

Pour que des gens comme toi me fassent croire.

Croire, qu’une autre chance

Une chance d’aimer,

Croire, qu’une joie immense

Puisse encore m’arriver

Oh je ne t’en veux pas, tu fais ce que tu peux

Pour un moment de joie, fais ce que tu dois

Mais ne t’étonnes pas si mon cœur trop fragile

Se révolte contre toi

Si de colère quelquefois mes yeux brillent

Ce n’est pas à toi que j’en veux

Mais à cette vie imbécile, qui nous a réunis tout deux

Et que pour en finir…

Il faut des gens comme moi

Pour consoler des gens comme toi

Hélas les gens comme toi, parfois,

Font pleurer les gens comme moi

M.J

Bernard C. 1979  - Instituteur, Bel homme, bon amant, un peu chanteur, un peu guitariste…

bohème… Euh... mais beaucoup mufle !! Note : 6/10

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RÊVERIE

Des temps les plus reculés dont je me souvienne,

De mes chagrins les plus profonds, 

De mes désespérances les plus vertigineuses.

Il y a toujours eu un moment,

"Le moment fabuleux, privilégié"

Où, lors d'une promenade,

Triste et songeuse, face à la mer,

Je ressentais, presque impérative l’envie d'une halte.

Savourer l'instant, respirer la vie, écouter la mer.

Le va et viens incessant de la vague

Me chantant un mantra éternel.

Résultat de recherche d'images pour "gifs mer vagues galets"

 Ecoutes, je suis la vie. Toutes sources de vie.

Aussi longtemps que tu écouteras le roulis de mes eaux,

Aussi longtemps que tu respireras mes embruns,

Aussi longtemps que tu te réchaufferas de mon ciel

Naîtront dans ton cœur les rêves les plus fous,

"PROMESSES D'ESPOIR"

M J - 1992

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RÊVERIE

Des temps les plus reculés dont je me souvienne,

De mes chagrins les plus profonds, 

De mes désespérances les plus vertigineuses.

Il y a toujours eu un moment,

"Le moment fabuleux, privilégié"

Où, lors d'une promenade,

Triste et songeuse, face à la mer,

Je ressentais, presque impérative l’envie d'une halte.

Savourer l'instant, respirer la vie, écouter la mer.

Le va et viens incessant de la vague

Me chantant un mantra éternel.

 "Ecoutes, je suis la vie. Toutes sources de vie.

Aussi longtemps que tu écouteras le roulis de mes eaux,

Aussi longtemps que tu respireras mes embruns,

Aussi longtemps que tu te réchaufferas de mon ciel

Naîtront dans ton cœur les rêves les plus fous,"

"PROMESSES D'ESPOIR"

M. J  1992

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30-ans.jpg

Le 26 Novembre 1996, décès de Maman,
Juin 1971 décès de Papa
Je suis une "orpheline" orpheline  je l'étais déjà dès mon plus jeune âge.        
Mieux que des mots REQUIEM  fait comprendre nos rapports: Mère Fille. Photo souvenir d'une journée passée dans l'Yonne chez mon grand père.         Une journées où l'on aurait pu croire que nous étions enfin réunies.

 

REQUIEM A MA MERE   
Ainsi tu es partie, toute seule dans la nuit,
Verrouillant la porte qui ouvrait sur ta vie
As-tu eu peur ? As-tu eu mal ?
Qui a décidé la rupture fatale ?
Ton corps, ta tête, ton cœur ?
La mort est - elle douce ou glacée ?
Etait - ce un départ... une arrivée ?
Nul n'a tenu ta main pour franchir le néant

Cette mort brutale ressemble aux gifles de mon adolescence.
A tes refus, à tes écarts, à tes bras vides d'amour.
D'amour vrai, de cet amour que tout enfant demande,
Que nulle mère n'a le droit de refuser.
Cette mort un peu "méchante," ainsi je la ressens.
Mort sans pardon, infligée comme une dernière punition.
Cette mort qui pourtant me délivre, de tes rejets, de ton mépris.

Comment, si près de l'irrationnel as-tu pu m'insulter ?
Je revois cette dernière colère, les mots sortent de ta bouche,
Serpents venimeux, les mots font mal, les mots tuent.
Devant toi, vrillée dans ma douleur, j'ai du mal à croire,
Que cette harpie gesticulante et haineuse, soit ma mère.
Je me sens, larve gluante, affligée de vices honteux.
Enfance frustrée. Oh ma mère ! Amputée de toi,
Marquée à jamais, qu'attendais-tu de moi ?

Pourtant j'approchais de ton âge. Sur mon miroir
Mes cheveux blancs, mes traits fatigués, me renvoyaient ton image
Je ne voulais plus être ta fille: envie d'être ta sœur
Envie de confidences, de complicités
Envie de rire avec toi de tout ce qui nous avait séparées
Triomphantes guerrières de nos vies de femmes

Je me souviens: Orly, tu étais venus m'attendre, ai-je rêvé ?
Un grand éclair blanc, un voile qui se déchire,
Mon cœur éclate, je suis l'enfant prodige, je reviens de mes erreurs.
Tu es là toute petite, encore féminine dans ta robe mauve.
Je te trouve jolie. Je reviens de nul part, et tu attends mon arrivée.

Dans une émotion insoupçonnable je te serre dans mes bras.
Tu te défends; déjà tu reviens sur ta position d'intouchable.
Tu ne comprends pas ? Peut-être à cause de mon silence...
Les mots bannis depuis tant d'années n'ont pu franchir mes lèvres.
Bouclés les mots interdits, les "maman je t'aime".
Les "besoin de toi".

Devenue grand-mère à mon tour,
Une femme s'estompe au profit de l'enfant qui se cache.
Maman arrête de me repousser, accepte-moi telle que je suis,
Telle que tu m'as mise au monde , enfant solitaire et rebelle.
Non, je ne serai jamais à ton image ma mère.
Non, Je n'ai pas les défauts de mon père.
Je suis moi, simplement moi.
Conçue par vous. Toutes mes différences sont votre oeuvre.
Alors se pose la question; de quel rejet s'agit-il ?
De moi ? Ou de mon géniteur ?
Voilà bien des questions auxquelles tu ne répondras plus.

Tu es partie et me voilà presque délivrée de toi
Rompu définitivement le cordon.
Finis les " Je t'avais prévenue," les "Tu n'avais qu'à."
Bien sûr les bars, les restaurants, ce n'est pas un métier.
Mais j'avais envie de remplir les cœurs et les corps,
Moi l'affamée de tout. Je désobéissais.
Allez va, dors tranquille, j'ai bien souffert mes ereurs
Et si cela peut enfin te plaire, si je peux t'atteindre,
Je te demande pardon de ces mots que je n'ai jamais osé dire.
Va, dors sans remords, à jamais, je resterai punie.
Ta fille, Monique 


Ecrit dans ce TGV  Nice Paris le 27 Novembre 1996.

 NOVEMBRE  2008
Aujourd'hui, douze ans que maman est décédée.
Je vis chacune de ses dernières heures. Toujours cette souffrance qui dors au fond de moi. Cet empoisonnement du cœur, mi amputation de mes sens.                                Dors ma souffrance, ne te réveille pas.

Ce serait peine perdue d'essayer, de vouloir tout comprendre.                                         Maman est partie avec ses colères, ses secrets, ses non-dits.

Jalousie de femme ? Amertume ? Ou révolte de sa propre enfance volée ?
ELLE, l'ainée d'une fratrie de 6 frères c'est ma chère tante qui m'a dit.

Maman, nous avions si peu parlé nous deux.
Je suis née trop tôt,  je suis partie trop tôt, et j'ai compris trop tard.
Tout est affaire de temps imparti, mal réparti.J'étais une vagabonde.                             En vain je t'ai cherché. Nos chemins se sont croisés. Sans jamais le vouloir,                    Â force d'espérer,  je t'ai définitivement perdue.                                                              Voilà Maman tout ce que j'avais à te dire ce 26 Novembre 2008

Je ne peut te dire que je t'aimais, ce ne sont que des mots.   L'amour est silence.
Si Dieu existe, qu’il nous accorde son pardon, nous fasse nous retrouver dans la Paix.


M JOLAS  Extrait de: " Mes nuits sans sommeil"

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  • Claire

MA DROLE DE VIE

Résultat de recherche d'images pour "livre gif animé gratuit"  A L'automne de sa vie Claire se pose, raconte ses souvenirs

TU NAIS SEUL, TU MEURT  SEUL,  ENTRE LES DEUX IL Y A DES FAITS DIVERS. CHOISISSEZ BIEN VOS FAITS DIVERS  L Ferré

    MON ENFANCE 

 1955 - 1960 MARIAGE

LE CHEMIN  DE LA LIBERTE

1960 - PORTE DE PANTIN

BILLANCOURT - RUE BROCA

1969 LA SCHLAGUE

1970 - 1980  NICE

1970  - LE SELECT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         

MONTMARTRE

  UN AMOUREUX DE MONTMARTRE

    MONTMARTRE SECRET

POESIES - TEXTES

POESIES

J'AI FUIS     J'AI VU       RÊVERIE

 A MON ETOILE      ODE A MON CHAT

 RACINES    REQUIEM     PEUT - ETRE

RENCONTRE

TEXTES

2012  ECRIRE   

 MA TANTE JO   TU ME MANQUES

IMPOSSIBLE AMOUR

LE RÊVE FOU

LE SATELLITE PERDU

 

                                                                                                                              

 

ENFANTS DE LA GUERRE

      GERALD